Soudan
Au lendemain de la signature du nouveau décret du président américain, Donald Trump, interdisant l’entrée aux Etats-Unis aux voyageurs de six pays musulmans, dont le Soudan, les autorités de Khartoum ont exprimé leur ‘‘mécontentement’‘ dans un communiqué.
Le ministère des Affaires étrangères soudanais, qui a écrit le communiqué, semble ne pas comprendre la motivation d’une telle décision.
« Les citoyens soudanais n’ont jamais été liés à aucun crime ou acte terroriste commis aux Etats-Unis », précise le texte. Khartoum a appélé Washington à revenir sur ‘‘cette décision sévère’‘, qui touche tous les Soudanais.
L’Irak a été retiré de la liste des pays ciblés par l’administration Trump. Il est interdit pendant 90 jours aux ressortissants des pays tels que le Soudan, l’Iran, la Libye, la Somalie et le Yémen de se rendre aux Etats-Unis.
L’ex-président Barack Obama avait pris une mesure pour lever certaines sanctions économiques imposées au Soudan. Le pays était sous embargo commercial depuis 1997 car les Etats-Unis l’accusaient de soutenir des groupes islamistes armés.
Le fondateur et chef d’Al-Qaïda, Oussama Ben Laden, de son vivant, était basé entre 1992 et 1996 au Soudan.
Le président soudanais, Omar el-Béchir, au pouvoir depuis environ 25 ans est recherché par la Cour pénale internationale pour crime de guerre et génocide au Darfur.
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