Média Sociaux
Les autorités camerounaises en ordre de bataille contre les fausses nouvelles sur les réseaux sociaux. Le gouvernement, sous l’impulsion du ministère des Postes et Télécommunications a décidé de punir les auteurs de fausses nouvelles sur les résaux sociaux.
Désormais, ces derniers vont écoper d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu‘à 2 ans et d’une amende comprise entre 5 et 10 millions de Fcfa pour l‘émission ou la propagation de fausses nouvelles.
A en croire le ministère des Postes qui promeut une utilisation responsable des réseaux sociaux, ces mesures “sont encadrées par la législation camerounaise, notamment le code pénal, la loi n° 2014/028 du 23 décembre 2014 portant répression des actes de terrorisme et la loi n° 2010/012 du 21 décembre 2010 relative à la cybersécurité et la cybercriminalité au Cameroun”.
>>> LIRE AUSSI : Communiqué du gouvernement camerounais
Pour l’heure, il s’agira de sensibiliser les populations avant de passer à la phase répressive. Les entreprises de téléphonie mobile du pays ont ainsi été mises à contribution pour la diffusion d’un message à leurs utilisateurs : “Chers abonnés, l‘émission et la propagation de fausses nouvelles, notamment par les réseaux sociaux, sont réprimées par le code pénal et la loi”, indique le SMS du gouvernement camerounais.
Cette initiative du gouvernement survient dans une période délicate au Cameroun, dominée par les contestations dans la partie anglophone du pays. Une agitation sociale à laquelle les réseaux sociaux ont été à la pointe.
Aller à la video
7 pays africains dans la liste des crises les plus négligées
01:38
Guinée : face aux restrictions, les médias privés se sabordent
Aller à la video
Guinée : les associations de presse accusent la junte de censure
Aller à la video
Ghana : une influenceuse extradée aux USA, soupçonnée d'escroquerie
00:56
MMA : Francis Ngannou quitte l'UFC pour la PFL
Aller à la video
NBA : Embiid, encore raté