Maroc
Près de 10.000 partisans du parti islamiste Justice et développement ont pris part dimanche à Rabat au Maroc, à un grand meeting marquant le début de la campagne pour les législatives du 7 octobre.
Ce sont les deuxièmes du genre organisées depuis les manifestations du printemps arabe en 2011, qui ont poussé le roi Mohammed IV à introduire une vaste réforme constitutionnelle.
Le parti islamiste Justice et développement, plus connu sous l’acronyme français PJD cherche aujourd’hui à asseoir son autorité, malgré les vives tensions politiques qui ont agité la pré-campagne.
Le PJD accusant l e ministère de l’intérieur de vouloir le contrer par tous les moyens aux élections.
“Nous sommes arrivés en 2011, l’année du doute en ce qui concerne le système politique arabe. Ce qui est arrivé à cette époque en Tunisie, en Libye, en Egypte et d’autres pays, le Parti de la Justice et du développement l’a refusé. Nous n’allons pas prendre de risque avec notre pays, ni avec l’institution monarchique qui est le garant de notre la stabilité après Dieu.“ à déclaré Abdelilah Benkirane, chef du parti islamiste PJD.
“Le peuple veut un deuxième mandat !“, lui ont répondu en hurlant les militants, agitant une nuée de fanions blancs dans une salle bondée et à l’ambiance surchauffée, couverte d’immenses affiches à la lampe à huile, l’emblème du parti.
la campagne pour les législatives, qui a officiellement été lancée samedi dans tout le pays s’achève le 06 octobre
Une trentaine de partis prendront part à ce scrutin qui s’annonce comme un duel serré entre le PJD et son grand rival, le Parti authenticité et modernité (PAM). Seize millions d‘électeurs doivent désigner 395 députés.
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