Ethiopie
La directrice du Fonds monétaire international, Christrine Lagarde a annoncé ce jeudi la nomination du nouveau directeur du bureau Afrique de l’institution, l‘Éthiopien Abebe Aemro.
Ce n’est qu’un pas de plus qu’Abebe Aemro Selassie marque dans l’organigramme du Fonds monétaire international. L‘Éthiopien jusqu’alors directeur adjoint du bureau Afrique du FMI succède à son ancienne patronne, la Libérienne Antoinette Sayeh.
Le nouveau directeur devrait entrer dans ses fonctions le 19 septembre prochain, a annoncé dans un communiqué Christine Lagarde, la directrice générale du FMI.
Au sujet du nouveau promu, la Française ne tarit pas d‘éloges. “J’ai eu l’occasion de travailler avec Abebe au cours des cinq dernières années et j’ai été frappée par son bon sens, son intégrité et son attachement au travail d’équipe”, souligne-t-elle.
Abebe a une profonde connaissance des défis auxquels est confrontée l'Afrique, après avoir travaillé en étroite collaboration avec les décideurs de toute la région durant une bonne partie de sa carrière.
Puis de rappeler les compétences, notamment sur les questions africaines dont fait preuve Abebe Aemro Selassie. “Abebe a une profonde connaissance des défis auxquels est confrontée l’Afrique, après avoir travaillé en étroite collaboration avec les décideurs de toute la région durant une bonne partie de sa carrière”, fait savoir la patronne du FMI.
Une riche expérience de l’Afrique
Le désormais “Monsieur Afrique” du Fonds monétaire international a en effet roulé sa bosse dans plusieurs pays africains. De son poste de directeur adjoint du bureau Afrique du FMI, il a notamment été le représentant résident principal en Ouganda et chef de mission pour l’Afrique du Sud.
Il a par ailleurs apporté son expertise à des pays comme la Côte d’Ivoire, le Ghana le Kenya et le Burkina Faso. Il a également été de l‘équipe qui a dressé un plan de relance économique pour la Sierra-Leone, le Liberia et la Guinée, alors sinistrés par l‘épidémie Ebola.
Mais bien avant de rejoindre le FMI, Abebe Aemro, a fait ses armes dans le groupe privé Economist Intelligence Unit où il s‘était spécialisé dans la gestion des risques de crédit souverain de différents États.
A cela, il faut ajouter un passage au gouvernement éthiopien où il a officié en tant que conseiller économique de la présidence.
Une expérience acquise sur la base de diplômes universitaires, entre autres de la City of London Polytechnic ou encore de la London School of Economics.
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