Somalie
Riek Machar, l’ancien vice-président sud-soudanais n’est pas encore prêt à quitter Khartoum, la capitale soudanaise. Bien qu’il ait quitté ce matin un hôpital de la ville dans lequel il se faisait traiter à la jambe, l’ancien leader de la rébellion sud-soudanaise compte “rester quelques jours encore”, a fait savoir Sabiet Majok, un collaborateur de son parti, le SPLM/SPLA-IO. Il envisagerait de rencontrer le président soudanais Omar el-Béchir et de tenir une conférence de presse, ajoute Sabiet Majok.
Riek Machar se rendra ensuite en Ethiopie, à Djibouti, en Ouganda et au Kenya, affirme son collaborateur.
Si mardi, à l’annonce des autorités soudanaises sur la présence de Riek Machar à Khartoum pour un “traitement médical”, elles n’avaient pas précisé de quoi il souffrait, aujourd’hui, on en sait un peu plus. Un autre de ses collaborateurs, Manasseh Zindo, a fait quelques éclaircissements, précisant que “sa jambe avait enflé en raison d’une longue période de marche”, a-t-il dit.
L’ancien leader de la rébellion au Soudan du Sud avait fui Juba au cours des combat qui y ont eu lieu entre le 8 et le 11 juillet et qui opposé ses fidèles à ceux du président Salva Kiir. Il avait alors été signalé en République démocratique du Congo avant son arrivée au Soudan. Ce dernier est accusé d‘être un de ses soutiens, depuis le début de la guerre civile en 2013.
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