Bénin
La FAO, le FNUAP et les forestiers béninois lancent le projet-pilote de protection et d’entretien des écosystèmes des mangroves au Bénin.
Le projet a commencé par un séminaire de sensibilisation sur l’importance des mangroves dans l‘équilibre de la biodiversité.
Des techniques de planting ont aussi été enseignées aux séminaristes qui sont aussitôt allé s les mettre en pratique sous le contrôle du docteur Antoine Elie Padonou consultant de la FAO, Bénin.
“Nous savons que ces ressources sont de plus en plus menacées par les coupes, la dégradation. Ils faut donc restaurer ces écosystèmes-là pour favoriser également le maintien de la biodiversité et la production des services et biens que ces ressources ont l’habitude de procurer aux populations”, a-t-il déclaré.
Lancé dans le sud du Bénin, le projet pilote veut lutter contre les coupes sauvages des mangroves par les riverains, qui en font du bois de chauffe ou de service. Un projet de longue haleine qui durera deux ans, comme le reconnaît Arnaud Quenum, Coordonnateur du projet de restauration des mangroves du Bénin.
“Nous ne disons pas qu’au terme des deux ans que dure le projet toute la mangrove sera restaurée. Non pas du tout. Nous allons amorcer la restauration et faire prendre conscience à la population qu’il faille restaurer ces mangroves là pour qu’elles puissent survivre dans le milieu”, a-t-il dit.
La FAO finance le projet à hauteur de près de 205 millions de F cfa, soit près de 350.000 dollars américains. L’organisme onusien apporte aussi son expertise technique.
“Notre intention, c’est que le projet modèle permette à l’État et aux populations de prendre conscience du problème, de s’approprier le problème et d’en faire une priorité”, a affirmé Tiemoko Yo, représentant se la FAO au Bénin.
Puisque les mangroves ne sont plus à détruire, la FAO a créé des champs d’acacia et d’eucalyptus depuis 2015 pour offrir aux riverains du bois de chauffe et de service de qualité.
Ainsi, les mangroves, lieux de séquestration du carbone et de purification de la nature, seront moins agressées.
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