Mali
Le Mali a décrété trois jours de deuil national et réinstauré l‘état d’urgence à compter de ce jeudi, 24h après l’attaque d’un camp militaire à Nampala, dans le centre du pays et dans laquelle 17 soldats ont été tués.
Cette déclaration est intervenue à l’issue d’une session extraordinaire du Conseil des ministres mercredi.
D’après le communiqué, l‘état d’urgence sera de nouveau en vigueur pour les trois prochains mois.
L’attaque avait d’abord été revendiquée par l’Alliance nationale pour la sauvegarde de l’identité peule et la restauration de la justice (ANSIPRJ), groupe armé créé en juin et qui se défend d‘être djihadiste ou indépendantiste.
Avant que quelques heures plus tard, une autre revendication ne soit émise par le groupe djihadiste malien Ansar Dine dans un communiqué diffusé par SITE, le centre américain de surveillance de sites djihadistes.
A la suite du drame, le président malien Ibrahim Boubacar Kéita avait ordonné que toutes les insuffisances constatées soient immédiatement corrigées afin d’assurer la sécurité des forces maliennes et des populations.
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