Togo
Mercredi, des députés de l’Alliance nationale pour le changement et l’Alliance des démocrates pour un développement intégral ont introduit une proposition de loi à l’Assemblée nationale, afin de modifier une dizaine d’articles de la Constitution.
Il s’agit, entre autres, de l‘élection du président au suffrage universel direct, un scrutin à deux tours pour un mandat renouvelable une seule fois. Dans l’actuelle Constitution, le mandat n’est pas limité. De plus, la nomination des membres de la Cour constitutionnelle devrait désormais se faire par le Parlement.
Auparavant, une partie des juges était désignée par le chef de l‘État, qui nomme le président de cette cour. Mais l’opposition demande que ce dernier soit élu par ses pairs pour une durée de sept ans, non-renouvelable.
Cette proposition des reformes est contestée par les députés du pouvoir. Pour eux, elle aura du mal à aboutir. Les membres de l’opposition étant minoritaires à l’Assemblée, leur projet de modification de la Constitution sera une fois de plus rejetée, faute de consensus, comme ce fut déjà le cas en 2014.
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