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Cap-Vert : 11 personnes tuées dans une attaque

Cap-vert

Quelques heures après la tuerie qui a eu lieu dans un centre de télécommunications à Praia, la capitale du Cap-Vert, le gouvernement du pays a fait une sortie pour élucider cette affaire.

Selon un bilan livré par les agences de presse et confirmé par le gouvernement cap-verdien dans un communiqué, 11 personnes sont mortes dans cette attaque qui a eu cours dans un centre de télécommunications gardé par l’armée au nord de la capitale, Praia. Parmi elles, deux techniciens espagnols qui travaillaient pour le centre et un civil cap-verdien. Les victimes dont la grande majorité sont des militaires sont âgées de 20 à 51 ans, précise le communiqué.

Le bilan, c’est le seul point sur lequel gouvernement et autres sources s’accordent. Car selon le gouvernement, cette attaque n’est en aucun cas liée au trafic de drogue contrairement à ce qu’avaient annoncé plusieurs médias. Les autorités de Praia imputent plutôt ces événements à « des motivations personnelles ». En effet, elles soupçonnent un soldat porté disparu d‘être à l’origine de l’attaque. “Un soldat qui travaille dans ce centre militaire est porté disparu et il y a de forts indices qu’il soit l’auteur de cette attaque”, ont-elles souligné. Des causes qui amènent, en outre, le gouvernement à exclure la thèse terroriste.

Après l’attaque, neuf fusils et des munitions qui avaient disparu du centre ont été retrouvés dans une voiture garée qui se trouvait dans une zone d’habitation à Praia.

Par ailleurs, les autorités cap-verdiennes ont démenti les informations selon lesquelles il y aurait eu fusillade à Praia ou encore que les aéroports étaient fermés. Elles ont appelé les populations au « calme et à la sérénité », promettant d’apporter de plus amples informations sur cette affaire, mais aussi tout le soutien nécessaire aux parents des victimes.

De son côté, le ministre espagnol des Affaires étrangères a confirmé la mort de ses deux compatriotes.

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