France
Le président français a annoncé mercredi le retrait de son projet de reforme constitutionnelle qui portait entre autres sur la déchéance de nationalité pour des personnes reconnues coupables d’actes terroristes.
‘‘J’ai décidé, après m‘être entretenu avec les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, de clore le débat constitutionnel”, a souligné le président français.
Si le texte est passé à l’Assemblée, le Sénat par contre a navigué à contre-courant de la volonté du chef de l‘État français. L’absence de consensus a donc sonné le glas de cette reforme. La contestation est aussi venue de sa propre famille politique, où la déchéance de nationalité pour les binationaux était considérée comme une atteinte à la notion d‘égalité de tous les Français en dépit de leur origine.
François Hollande a donc regretté que son appel à “dépasser les frontières partisanes” et à “rassembler les Français” n’ait pas été entendu. C’est après les attentats de Paris, en novembre dernier, que le numéro un Français avait pris la décision d’initier des réformes constitutionnelles.
‘‘Je constate aussi qu’une partie de l’opposition est hostile à toute révision constitutionnelle. Je déplore profondément cette attitude. Car nous devons tout faire dans les circonstances que nous connaissons et qui sont graves, pour éviter les divisions et écarter les surenchères”, a déclaré Hollande, en faisant porter la responsabilité de l‘échec de sa réforme à la droite.
Réponse du président du parti les Républicains, ‘‘le président socialiste a créé les conditions de l‘échec de la réforme’‘.
Le Front national de son côté, voit en cet abandon, ‘‘un échec exceptionnellement lourd pour le président de la République’‘, a fait savoir sa présidente Marine Le Pen. Des membres de son parti ont d’ailleurs appelé à la démission de François Hollande.
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