Suisse
Le président de la Confédération asiatique de football et candidat à la présidence de la FIFA a été confronté aux questions de politique interne lors de la journée électorale de vendredi à Zurich.
Un groupe de protestataires s’est réuni devant le Hallenstadion, la salle de conférence où se tenait le congrès électif, pour s’opposer à l‘élection du Bahreini Cheikh Salman.
Ils l’accusent de n’avoir pas assez protégé les athlètes de son pays des violences policières alors qu’ils avaient participé à une manifestation.
Certains des manifestants ont fait savoir que ce serait un désastre si le Bahreini était élu.
“Si Cheikh Salman est élu président lors du scrutin d’aujourd’hui, cela voudrait dire que la FIFA est passée d’une institution qui est régie par la corruption à une institution qui ne se préoccupe pas de ce que les athlètes soient visés et que son président est quelqu’un qui a les mains sales”, s’insurge une manifestante.
Le Cheikh Salman, qui est arrivé deuxième lors de l‘élection de ce vendredi derrière Gianni Infantino, est issu de la famille royale au Barhein. Il siège également comme président de la Fédération nationale de football.
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