France
Coup d’envoi jeudi 2 mai à Paris de la 11ème édition de la Nollywood Week. Un festival qui, comme son nom l’indique fait la part belle au cinéma nigérian, mais pas que !
Pendant les 4 jours que dure l’événement, le public venu très nombreux pourra découvrir des productions de pays comme la Tanzanie, le Kenya, le Maroc et même les États Unis.
Au total plus d’une douzaine de courts et longs métrages. Pour le plus grand plaisir des amateurs de cinéma africain.
Aissata Seck est Directrice de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage et grande consommatrice de cinéma africain. Elle ne regrette pas d’avoir fait le déplacement.
« J’aime beaucoup parce qu’on a tout type d’histoires. Et on a parfois le sentiment de se retrouver à travers nos histoires personnelles notamment parce que même si je suis née en France, j’ai la double culture et donc la culture africaine. Et pour moi c’est important de consommer ce type de films, je les consomme aussi avec mes filles et on adore ça ».
Pour Olivier Kissita, lui-même acteur et réalisateur, un tel festival est nécessaire pour le rayonnement des cultures africaines.
« L’union fait la force. Pour être pris au sérieux il faut être nombreux donc je pense que l’idée c’est de marcher en communauté, en nombre, pour avoir plus de chance de montrer la richesse, les différentes cultures du continent et même au-delà tout simplement ».
Au-delà parce que la culture a le pouvoir de faire fi des différences et de renverser les barrières. Qui bien souvent se trouvent dans nos têtes explique Serge Noukoue, cofondateur du festival.
« Dans les réalités qui sont évoquées dans les films, que ce soit à la Nollywood Week ou ailleurs, il y a parfois plus de similitudes que de différences. Et donc ce qui compte c’est de pouvoir se reconnaître dans l’autre et aussi d’être curieux, de garder cette curiosité qui nous permet d’avoir un intérêt pour ce qui se passe au Nigeria et en Afrique de manière générale. Et ça c’est un élément important qui est à la base même de la création de ce festival ».
En ouverture, le film « Atiko » de la nigériane Biodun Stephen. Un récit fort sur la résilience et le pouvoir de la volonté. Une histoire universelle donc. La réalisatrice a fait le déplacement et s’est prêtée au jeu des questions-réponses avec le public.
« C'est une histoire africaine. Tous ceux qui ont cette couleur de peau comprennent cette histoire, qu'ils parlent le yoruba, le français ou n'importe quelle autre langue. Si vous êtes noir, vous connaissez cette histoire ».
Cette année la Nollywood Week réserve également une part de choix aux films d’animation et à la réalité virtuelle intégrée. Une industrie déjà estimée à plus de 100 millions de dollars au Nigeria seulement.
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