Angola
La fièvre jaune en Angola a fait 37 morts depuis décembre 2015. Huit cas supplémentaires ont été signalés au cours de ces dernières 24 heures, selon les déclarations de la directrice nationale de la santé, Adelaide De Carvalho, mercredi.
La fièvre jaune, une maladie transmise par les piqûres de moustique, s’est déclenchée à Viana, dans la banlieue de Luanda. Elle a depuis gagné du territoire à travers le pays ; 191 personnes ont été infectées en Angola en à peine trois mois.
Les observations du département de la santé dans les banlieues de Luanda ont révélé que l’insalubrité causée par l’accumulation d’ordures avait aggravé la situation. « Des actions doivent être développées pour améliorer l’hygiène publique et le système de collecte des ordures », a précisé la directrice nationale de la santé.
Les symptômes de la fièvre jaune se manifestent de manière soudaine. Les personnes infectées souffrent de maux de tête, de nausées, de vomissements et de la fatigue, rapporte le Centre pour la prévention et le contrôle des maladies. Faute de traitement, près de 50 % des personnes gravement atteintes n’y survivent pas.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime à 130 000 le nombre de cas de fièvre jaune et à 44 000 le nombre de décès dûs à cette maladie chaque année dans les pays d’Afrique endémique, où surviennent 90 % des cas.
Le nombre de cas de fièvre jaune a progressé ces deux dernières décennies en raison de la diminution de l’immunité de la population vis-à-vis de cette infection, de la déforestation, de l’urbanisation, des mouvements de populations et du changement climatique.
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