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ONU : réunion annuelle des chefs militaires des missions de paix

Le chef des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, Jean-Pierre Lacroix, s'exprime lors d'une conférence de presse à Beyrouth, au Liban, le jeudi 14 novembre 2024   -  
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Etats-Unis

Le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, a souligné aujourd'hui (7 avril) le rôle des opérations de maintien de la paix de l'ONU dans la surveillance des cessez-le-feu et a déclaré que les progrès technologiques "nous permettent d'étendre et d'accroître notre impact et l'utilisation efficace des ressources en déployant des capacités de surveillance bien au-delà des zones démilitarisées traditionnelles".

M. Lacroix a déclaré au Conseil de sécurité que "l'environnement opérationnel d'aujourd'hui est de plus en plus dynamique et souvent caractérisé par des menaces hybrides qui brouillent les frontières entre les domaines" et, dans ce contexte, "la surveillance du cessez-le-feu ne peut plus se contenter d'être présente ; il s'agit de comprendre rapidement ce qui se passe sur le terrain et d'agir en conséquence."

Il a indiqué que les plateformes intégrées de la stratégie de transformation numérique de l'ONU "permettent de suivre les violations du cessez-le-feu en temps quasi-réel, tandis que les outils mobiles facilitent le signalement et la vérification rapides des incidents".

Au Liban, M. Lacroix a déclaré que la mission de maintien de la paix des Nations unies dans le pays (FINUL) "a adopté une nouvelle posture pour répondre pleinement à la nouvelle réalité et joue un rôle déterminant dans le soutien aux parties pour faire respecter la cessation des hostilités, et ce, à travers les cinq objectifs de son plan d'adaptation".

Il a souligné que "si le maintien de la paix peut faire partie intégrante du régime de surveillance du cessez-le-feu, le succès de tout cessez-le-feu reste de la seule responsabilité des parties" et a insisté sur le fait que "le soutien des États membres, le soutien du gouvernement hôte et des parties hôtes et, plus important encore, le soutien de ce Conseil à nos opérations de maintien de la paix continueront d'être absolument essentiels si nous voulons réussir à mettre en œuvre notre mandat".

Pour sa part, le commandant de la FINUL, le général de division Aroldo Lázaro, a déclaré au Conseil que "la surveillance de la cessation des hostilités est une tâche essentielle du mandat de la FINUL tel que décrit dans la résolution 1701 du Conseil de sécurité", et a noté que cela était "d'une importance encore plus grande après les hostilités d'octobre 2023 - novembre 2024".

M. Lázaro a déclaré qu'"un processus politique en vue d'un cessez-le-feu permanent devrait être de la plus haute priorité. L'implication des États-Unis et de la France contribue à la désescalade des hostilités en novembre 2024. Un mécanisme de surveillance a été mis en place, mais il s'agit encore d'un processus fragile et, jusqu'à présent, seuls des contacts militaires ont eu lieu. Une couche politique sera nécessaire pour mettre les parties sur la voie d'une mise en œuvre complète de la résolution 1701 et faciliter des discussions ouvertes sur un processus de délimitation de la frontière potentiellement litigieux".

Lors d'un briefing à distance depuis Kinshasa, le chef de la Mission de stabilisation des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUSCO), le lieutenant-général Ulisses de Mesquita Gomes, a déclaré que la Mission "possède certaines technologies de surveillance, notamment des véhicules aériens sans pilote (UAV) pour la reconnaissance aérienne et des systèmes de radar au sol pour la sécurité du périmètre", qui ont considérablement amélioré sa "connaissance de la situation et son efficacité opérationnelle, réduisant les risques pour notre personnel et améliorant l'exécution de notre mandat".

Ces outils, a déclaré, M. de Mesquita Gomes, "pourraient également être déployés pour la surveillance du cessez-le-feu". Toutefois, a-t-il ajouté, "pour garantir le plein potentiel de ces technologies, nous devons veiller à ce qu'elles soient pleinement intégrées dans nos plates-formes de données".

La conférence des chefs des composantes militaires (HMCC) se tient actuellement à New York.

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