République démocratique du Congo
Située dans la province du Sud-Kivu, la ville d’Uvira fait face à une crise humanitaire sans précédent. La montée des eaux du lac Tanganyika a causé d’importants dégâts.
Plus de 3000 maisons inondées et plus de 36 000 personnes déplacées, à Uvira, le bilan continue de s’alourdir, quelques mois après le début des inondations.
Furaha Nsimire, habitante d’Uvira, raconte que cette montée des eaux provoque aussi une situation d’insécurité à cause de la présence de certains animaux. “Les hippopotames sont des animaux qui se cachent dans l’eau pendant la journée et ils sortent la nuit. Ce sont des animaux féroces, lorsqu'ils voient des humains, ils les blessent ou les déchiquètent. Nos vies sont en danger à cause de ces animaux”, alerte-elle.
Les habitants s’inquiètent
La situation a gravement affecté la vie des résidents, contraints de fuir leurs maisons pour se réfugier ailleurs. Ils vivent alors dans des conditions précaires, souvent hébergés chez d’autres personnes.
Pendant ce temps, la montée des eaux persiste, submergeant encore aujourd’hui une grande partie des quartiers affectés.
Le maire d’Uvira, Kiza Muhato, a reconnu la gravité de la situation. “Le lac Tanganyika depuis 1964 s’est retiré d’environ 150 mètres, mais curieusement, vers 2023-2024, il a repris ses plages et toutes ces maisons ont été englouties", observe-t-il.
Le centre-ville et des quartiers entiers d’Uvira sont toujours engloutis par les eaux, et la reconstruction de ces zones demeure un défi de taille. Le déplacement massif de la population, la perte de biens et les conditions de vie précaires témoignent de l’ampleur des dégâts causés par ce phénomène.
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