Maroc
Dans le petit village d’Oulad Ali Loued, situé à 25 km de Fquih Ben Salah, la saison de séchage du poivron rouge commence chaque année en août. Ce produit, transformé en épices réputées pour leur qualité, fait la renommée de cette région, souvent qualifiée de capitale marocaine du poivron rouge.
Le processus suit trois étapes : la récolte, le séchage au soleil – qui dure de un à trois jours selon la météo – et la transformation en poudre dans une coopérative locale. "Six kilogrammes de poivrons frais donnent un kilo de poudre", explique Mohammed Hidach, président d’une coopérative agricole.
Pourtant, cette activité emblématique est en danger. La sécheresse a contraint certains agriculteurs, autrefois capables de cultiver dix hectares, à se limiter à un seul. Malgré cette chute de production, Oulad Ali Loued exporte toujours environ six tonnes de poivrons rouges et de poudre d’épices, principalement vers l’Espagne et l’Algérie.
Face à ces défis, les agriculteurs locaux restent déterminés à préserver cette tradition, essentielle à leur identité culturelle et économique.
02:08
Nigéria : le bilan des attaques dans l'Etat de Benue s'élève à 150 morts
11:14
CEEAC : le Rwanda abandonne le navire Afrique centrale [Business Africa]
11:18
L'UA renouvelle son appel en faveur d'une justice réparatrice [Business Africa]
Aller à la video
L'Afrique revendique la restitution de son patrimoine artistique
Aller à la video
L'obésité en Afrique, un symbole de richesse devenu menace mortelle
02:20
UNESCO : la gastronomie marocaine dans l'Atlas du patrimoine alimentaire