Azerbaïdjan
À la veille de la fin théorique de la COP29 à Bakou, la version présentée jeudi du texte final ne satisfait personne. Pour cause le montant de l'aide financière pour l'action climatique, principal point de discorde, n'est pas détaillé.
Selon les experts, la somme de l'aide financière pour l'action climatique s'élèverait à 1 000 milliards de dollars par an, voire plus, mais après près de deux semaines de négociations, les projets de textes présentés jeudi n’ont pas tenu compte de cet engagement financier, suscitant la colère des pays en développement.
"Les choses sont absolument bloquées, nous sommes face à une impasse et il y a de profondes divisions entre les parties. Il est clair que les pays développés n'ont pas fait le nécessaire. C'est le dernier jour des négociations et ils n'ont même pas mis un chiffre sur la table. Pouvez-vous imaginer que nous sommes ici pour convenir d'un nouvel objectif de financement du climat, et qu'il n'y a pas de quantum sur la table ? Comment pouvons-nous négocier ? Il s'agit d'une négociation de mauvaise foi de la part des pays développés", s'indigne Harjeet Singh, directeur de l'engagement mondial à la Fossil Fuel Treaty Initiative.
En effet, le document provisoire de dix pages présenté jeudi, propose une augmentation de l'aide financière pour l'action climatique de "X" milliers de milliards d'euros par an sur la période 2025-2035.
Le montant n'est donc pas détaillé, même si cette tournure implique qu'il dépasse nettement les cent milliards annuels de la période 2020-2025. Une nouvelle version du texte est désormais attendue ce vendredi, avec cette fois un chiffrage.
En attendant une nouvelle proposition de texte, le représentant de l'alliance de 134 pays en développement a réclamé aux pays développés (l'Union européenne, le Japon et les États-Unis) "au moins" 500 milliards de dollars de financements par an pour le climat d'ici à 2030.
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