Brésil
Pour combattre l'intolérance, la stigmatisation et la discrimination en raison de leur religion, des dizaines d'afro-brésiliens vêtus de blanc et pancartes à la main ont manifesté dans les rues de Rio Dimanche.
Ils espèrent ainsi démontrer leur attachement à des traditions ancestrales africaines dans un pays où le catholicisme et le protestantisme dominent. Vania Viera est adepte du Candomblé : tout ce qui vient des Noirs, tout ce qui vient des personnes d'origine africaine est souvent dévalorisé. Si nous ne restons pas fermes dans notre foi, nous perdrons de la force. Cette marche est donc un symbole de notre détermination, un moyen de montrer que nous sommes résilients, que nous survivrons et que nous ne nous arrêterons pas, explique-t-elle
Au Brésil, environ 2 % de la population pratique les rites culturels africains, introduits dans le pays à l'époque de l'esclavage. C'est à Rio, la capitale, que l'on retrouve le plus grand nombre de pratiquants, mais aussi où les actes de violence sont les plus fréquents. Ces violences vont des agressions verbales à la destruction de temples afro-religieux, en passant par l'expulsion forcée de certains de leurs quartiers. Pour lutter contre cette intolérance, le président brésilien a créé le Bureau de coordination pour la promotion de la liberté religieuse.
Bien que la constitution brésilienne protège le libre exercice de la religion, les cas d'incitation à la violence et d'attaques, se multiplient. Entre 2018 et 2023, le bureau gouvernemental chargé de la lutte contre les discriminations a enregistré une hausse de 140,3 % des signalements pour intolérance religieuse. Les auteurs de ces crimes s'exposent à des peines allant jusqu'à cinq ans de prison, ainsi qu' à une amende.
02:19
Nigéria : la pièce "Iloya" s'attaque à la fuite des talents
02:33
Kenya : Malindi toujours ébranlée par le massacre de Shakahola
01:50
Afrique du Sud : 3 hommes accusés du meurtre de 2 femmes nourries aux cochons
01:01
USA : James Earl Jones, la voix de Dark Vador, s'éteint à 93 ans
01:53
ONU : racisme et xénophobie au menu de la 57e session du CDH
02:18
"Capital City Comic Con", une vision pour le dessin animé nigérian