Etats-Unis
La Cour suprême des États-Unis se prépare à examiner une question juridique inédite le 25 avril : l'immunité d'un ancien président face aux poursuites fédérales pour des actes officiels commis pendant son mandat.
Cette décision sera décisive pour déterminer si Donald Trump peut être poursuivi pour avoir prétendument comploté pour renverser l'élection présidentielle américaine de 2020.
L'argument se concentre sur la capacité d'un ancien président à être tenu pour responsable de ses actions pendant son mandat.
Donald Trump soutient qu'en tant qu'ancien président, il jouit d'une immunité absolue pour les actes qu'il a posés en tant que président. Cependant, l'équipe du conseiller spécial Jack Smith conteste cette affirmation, affirmant qu'il n'existe pas d'immunité absolue pour un président, et que les actes en question étaient de nature personnelle et non officielle.
Les différentes issues possibles à cette affaire comprennent une décision de la Cour suprême en faveur de Trump, qui entraînerait un rejet complet de l'affaire criminelle à Washington, ou une décision contraire, qui conduirait à un procès devant la cour. Une autre possibilité serait que la Cour détermine que les présidents peuvent bénéficier d'une immunité dans certains cas, mais que cela ne s'applique pas à cette affaire spécifique, permettant ainsi à l'affaire de progresser.
Cette affaire, initialement prévue pour être jugée en mars, est actuellement en attente de l'issue de l'appel. Selon la durée nécessaire à la Cour pour rendre son avis, il reste incertain si l'affaire pourra être jugée avant les élections de novembre.
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