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Mer Rouge : l'insécurité menace le commerce mondial [Business Africa]

Ronald Kato pour Business Africa   -  
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Les détournements, les tirs de missiles et les attaques de drones contre des navires par les rebelles houthis du Yémen ont contraint les plus grandes compagnies maritimes et logistiques du monde à suspendre leurs expéditions par la mer Rouge.

Cette nouvelle a suscité l'inquiétude de l'Afrique, dont le commerce maritime transite par la mer Rouge.

On estime que 12% du commerce mondial passe par Bal al-Mandeb, un détroit étroit entre l'Afrique et la péninsule arabique, qui est devenu une zone interdite aux navires commerciaux par crainte des attaques des rebelles houthis.

La voie d'eau est également un passage crucial pour les cargaisons d'énergie.

Alors que la menace d'une escalade se profile, les inquiétudes concernant les dommages causés aux chaînes d'approvisionnement mondiales, déjà mises à l'épreuve par la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine, se sont accrues.

Christof Rühl est un économiste de renommée internationale, spécialisé dans la macroéconomie et l'économie de l'énergie. Il participe à l'émission pour discuter des implications de l'instabilité de la mer Rouge pour le commerce mondial.

L'Angola envisage d'augmenter sa production de brut en 2024

Malgré la tendance mondiale à réduire l'utilisation des combustibles fossiles, l'Angola mise beaucoup sur le pétrole. Le pays a délivré des licences pour de nouvelles explorations et prévoit de mettre aux enchères 55 blocs de pétrole et de gaz d'ici à 2025.

Le deuxième exportateur de pétrole brut d'Afrique cherche également à accroître sa capacité de raffinage. Trois nouvelles raffineries (Cabinda, Soyo et Lobito) sont en cours de construction.

Éthiopie : craintes de défaut de paiement après le non-paiement d'un coupon

L'Éthiopie n'a pas payé le coupon de son euro-obligation de 1 milliard de dollars arrivant à échéance en décembre 2024, ce qui a semé la panique chez ses créanciers.

Le deuxième pays le plus peuplé d'Afrique attend l'allègement de la dette demandé au titre du cadre commun du G20 en 2021, ainsi qu'un prêt de sauvetage du Fonds monétaire international (FMI).

L'agence de notation S&P Global Ratings a rétrogradé l'Éthiopie au rang de "pays en défaut" à la suite du non-paiement du coupon de 33 millions de dollars.