Haïti
Plusieurs milliers de personnes, dont beaucoup avaient le visage couvert pour dissimuler leur identité, ont défilé lundi dans la capitale haïtienne pour réclamer une protection contre les gangs qui pillent les quartiers de Port-au-Prince, la capitale, et au-delà.
La foule a scandé "Nous voulons la sécurité" pendant les deux heures qu'a duré la marche, depuis la communauté troublée de Carrefour-Feuilles jusqu'au Champ de Mars, dans le centre-ville, puis jusqu'à la résidence officielle du premier ministre, où la police a dispersé la manifestation à l'aide de gaz lacrymogènes.
Les manifestants ont répondu en mettant le feu à des pneus et à un véhicule appartenant à l'État.
Depuis l'assassinat du président Jovenel Moise en 2021, les experts estiment que les gangs ont pris le contrôle de près de 80 % de Port-au-Prince, tuant, violant et semant la terreur dans des communautés qui souffrent déjà d'une pauvreté endémique.
De janvier à mars, plus de 1 600 personnes ont été tuées, blessées ou enlevées, soit une augmentation de près de 30 % par rapport aux trois derniers mois de 2022, selon le dernier rapport de l'ONU.
En octobre dernier, le premier ministre haïtien et d'autres hauts responsables ont demandé le déploiement urgent d'une mission internationale pour aider à réprimer la violence des gangs.
Fin juillet, le Kenya a proposé une force de police multinationale, mais le Conseil de sécurité des Nations unies n'a pas encore voté de résolution autorisant une mission multinationale non onusienne.
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