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Sénégal : soulagement après la non-candidature de Macky Sall

Le président sortant Macky Sall à Fatick, le 24 février 2019.   -  
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Sénégal

La décision de Macky Sall de ne pas briguer un troisième mandat en février 2024 était à la une des journaux mardi dans son pays . Les habitants de Dakar n’ont pas aussi fait l’économie de leurs réactions.

Cheikh Oumar Sow, un opérateur logisticien salue une décision sage prise son président.

"Hier comme tous les Sénégalais on a pu suivre le président de la République. Bon le président est sorti grand. Bon, comme vous avez noté ces derniers temps, le Sénégal a traversé des moments très difficiles. Et pour sortir le pays de cette situation difficile, le président a pris une mesure sage pour sortir le Sénégal comme il l’a toujours fait. ", explique-t-il.

Sortie par la grande porte, grandeur d’esprit et autres la presse non plus n’a pas fait dans la dentelle. Elle-même composté le billet du président sortant pour le panthéon des grands hommes du monde. Preuve que le pays redoutait un passage en force.

"Non c’est sûr qu’en fait on pouvait s’attendre à des violences parce que la jeunesse sénégalaise est devenue aujourd’hui une jeunesse qui est très éveillée, qui est exigeante. Et qui exige normalement aujourd’hui sa part dans la participation démocratique dans ce pays. Ce discours est un discours qui a véritablement soulagé. Mais en vérité, nous devons tous nous reconcentrer pour voir comment arriver à faire avancer le Sénégal au niveau des strates de la démocratie contemporaine. ", affirme Hassane Drabo, résidant à Dakar.

C’est un Sénégal soulagé qui s’est réveillé ce mardi matin, avec en toile de fond, la fin de l’appréhension du virus du 3e mandat. Une jurisprudence que le pays se veut déjà gravée dans le marbre.

"Il a réglé la situation, Macky Sall. Maintenant, un président qui va venir, il saura très bien qu’il ne peut faire que deux mandats et partir. Par exemple, si Macky Sall faisait le contraire, un autre président va venir, dire que… changer la constitution, faire n’importe quoi pour rester là. Mais maintenant c’est fini maintenant. Ce problème de situation de mandat maintenant c’est réglé. Définitivement il a réglé.", affirme l'artiste King Toundey.

Si la question du troisième est réglée reste au pays de gagner la bataille de l’organisation d’une élection libre, transparente, inclusive et crédible dans 7 mois.

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