Somalie
Les habitants de la capitale somalienne, Mogadiscio, se réjouissent de la réforme du processus électoral qui introduira un suffrage universel direct, selon le principe "une personne, une voix" à partir de 2024.
Une initiative qui fait suite à une promesse faite par le président Hassan Sheikh Mohamud en mars dernier, et décrit par les habitants comme un pas en avant.
"C'est une très bonne chose que le peuple ait le choix de l'autodétermination. Dans le passé, un petit groupe de personnes avait l'habitude d'élire nos dirigeants à huis clos, que nous devions accepter, que nous le voulions ou non. Si les gens ont la possibilité d'élire leurs dirigeants, ils peuvent alors leur demander des comptes," partage Mohamed Ali Abdi, habitant de Mogadiscio.
"L'accord conclu par le Conseil consultatif national entre le gouvernement fédéral et les dirigeants des États membres fédéraux est bon. Si l'accord est conclu, il n'y a aucun problème. En effet, je considère cet accord politique comme un pas en avant," réagit Abdulkadir Abdirahman Yusuf.
"Nous saluons le système "une personne, une voix" mis en œuvre dans le pays. C'est quelque chose que nous voulons faire et nous élirons nos dirigeants avec plus de satisfaction," ajoute Asad Ali Hussein.
Le pays n'a pas connu d'élections au suffrage universel direct à l’échelle nationale depuis 1969, lorsque le dictateur Siad Barre s'est emparé du pouvoir.
Au préalable les affiliations claniques organisaient la politique somalienne, avec des rôles influents tels que président du Parlement, premier ministre et président répartis entre les principaux clans.
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