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Les grandes dates africaines du président français Emmanuel Macron

Les grandes dates africaines du président français Emmanuel Macron
Le président français Emmanuel Macron prononce un discours avant sa visite en Afrique centrale, au palais de l'Élysée à Paris, le 27 février 2023   -  
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Stefano Rellandini/AP

France

Voici les grandes dates africaines du président français Emmanuel Macron, qui entame mercredi une tournée dans quatre pays d'Afrique centrale : Gabon, Angola, Congo et République démocratique du Congo (RDC).

Prononçant lundi un discours sur la stratégie de la France en Afrique, il a annoncé une prochaine "diminution visible" des effectifs militaires français sur ce continent (6 150 hommes actuellement), plaidant pour un partenariat sécuritaire avec les Etats locaux pour contrer les groupes djihadistes.

Burkina : documents sur Sankara déclassifiés

En 2017, le président français promet dans un discours à Ouagadougou la déclassification des documents français concernant l'assassinat de Thomas Sankara, "père de la Révolution" burkinabè tué en 1987 lors d'un coup d'Etat fomenté par son numéro deux, Blaise Compaoré.

Trois lots de documents ont effectivement été remis à la justice burkinabè. En avril 2022, le tribunal militaire de Ouagadougou a condamné M. Compaoré, qui vit en Côte d'Ivoire, par contumace à la prison à perpétuité pour son rôle dans l'assassinat de Thomas Sankara.

Bénin : restitutions

En novembre 2018, Emmanuel Macron annonce la restitution de 26 œuvres d'art réclamées par le Bénin, provenant du "Trésor de Béhanzin" pillé au palais d'Abomey en 1892 pendant les guerres coloniales. Cette restitution a été effectuée en novembre 2021.

Réforme du franc CFA

En décembre 2019, le président français et son homologue ivoirien Alassane Ouattara annoncent une réforme du franc CFA en Afrique de l'Ouest, monnaie perçue comme un instrument post-colonial par ses détracteurs.

Algérie : gestes de réconciliation puis tensions

Le 20 janvier 2021, la présidence française annonce que M. Macron va prendre des "actes symboliques" pour apaiser les mémoires sur la guerre d'Algérie, mais qu'il ne présentera pas les "excuses" demandées par Alger.

En mars, il reconnaît "au nom de la France", que l'avocat et dirigeant nationaliste Ali Boumendjel a été "torturé et assassiné" par l'armée française pendant le conflit en 1957. Le même mois, il facilite l'accès aux archives classifiées datant de plus de 50 ans, sur l'histoire encore sensible de la guerre d'Algérie.

Mais en octobre, Alger rappelle son ambassadeur à Paris et interdit son espace aérien aux avions militaires français après des propos rapportés par le journal Le Monde dans lesquels Emmanuel Macron affirme que l'Algérie, après son indépendance en 1962, s'est construite sur "une rente mémorielle", entretenue par "le système politico-militaire".

Paris et Alger scellent un réchauffement de leurs relations à l'occasion d'un déplacement d'Emmanuel Macron à Alger en août 2022. Mais le rapatriement en France de la militante franco-algérienne Amira Bouraoui, arrêtée en Tunisie d'où elle risquait d'être expulsée vers l'Algérie, déclenche en février dernier un nouvel incident diplomatique.

Rwanda : responsabilité dans le génocide

Le 28 mai 2021, Emmanuel Macron reconnaît à Kigali les "responsabilités" de la France dans le génocide des Tutsi de 1994 au Rwanda. Sans présenter d'excuses, il dit espérer le pardon des victimes.

Il estime cependant que la France n'a "pas été complice" des génocidaires, ce qu'avait également conclu un rapport d'historiens en mars.

Fin de Barkhane au Sahel

En juin 2021, Emmanuel Macron annonce la réduction progressive des effectifs militaires français au Sahel au profit d'un dispositif allégé de 2 500 à 3 000 hommes, contre les plus de 5 000 qui composaient la force anti-djihadistes Barkhane. Sa fin officielle sera confirmée en novembre 2022.

Poussée hors du Mali par la junte au pouvoir depuis 2020, qui travaille désormais - même si elle s'en défend - avec le sulfureux groupe paramilitaire russe Wagner, l'armée française a définitivement quitté le pays en août 2022, après neuf ans de lutte anti-djihadiste.

Confronté à une situation similaire au Burkina Faso, Paris a également annoncé, le 25 janvier 2023, le retrait de ce pays, dans un délai d'un mois, des 400 forces spéciales de Sabre.

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