Afrique du Sud
Les Sud-Africains continuent de se mobiliser pour protester contre la crise de l’électricité. Leur pays est régulièrement paralysé par des coupures qui se sont aggravées.
A Johannesburg, mais aussi au Cap, des manifestants, vêtus de bleu, aux couleurs du premier parti d’opposition, l’Alliance démocratique, brandissaient des pancartes où l’on pouvait lire «Trop c’est trop», «Le délestage est un crime».
La fréquence et la durée des coupures de courant qui frappent les ménages et les entreprises atteignent désormais des niveaux sans précédent.
Le président Cyril Ramaphosa a annoncé cette semaine que le parti au pouvoir, le Congrès national africain, faisait pression pour déclarer un état de catastrophe nationale afin de sortir de la crise.
L’entreprise publique Eskom qui produit 90% de l’électricité en Afrique du Sud est gravement endettée.
Avec des centrales vieillissantes et mal entretenues, régulièrement en panne, Eskom doit programmer des délestages.
Le pays est actuellement aux stades 3 et 4 des délestages sur une échelle de 8, ce dernier stade prévoyant plus de 13 heures de coupure par jour.
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