Mali
Ce jour est "chômé et payé" sur tout le territoire. Il a été institué par le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta, arrivé au pouvoir par la force en août 2020 et est censé exalter le souvenir de la grande mobilisation du 14 janvier 2022 contre les sanctions économiques et financières de la Communauté Économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), imposées au Mali.
Les dirigeants accusaient alors Bamako de vouloir faire traîner la transition. L’embargo avait été levé six mois plus tard, le 4 juillet 2022.
Depuis, les militaires se sont engagés, sous la pression, à céder la place à des civils élus en mars 2024. Mais ils promeuvent les manifestations du 14 janvier 2022 comme un acte fondateur de résistance populaire aux pressions extérieures.
La défense de la souveraineté imprègne d’ailleurs quasiment tous les discours officiels à l’heure où la junte s’est détournée de l'allié français et de ses partenaires et s'est tournée militairement et politiquement vers la Russie.
02:40
Afrique du Sud : un paysage électoral complexe, l'ANC menacé
01:19
Haïti : à quoi s'attendre du Conseil présidentiel de transition ?
00:54
Niger : des militaires russes appelés en renfort
01:57
Soudan du Sud : accord sur un code électoral
Aller à la video
Des électeurs de plus en plus séduits par "un leader non démocratique"
00:52
Togo : les législatives reportées au 29 avril