Comores
Ahmed Abdallah Sambi, 64 ans devant la Cour de sûreté de l'Etat à Moroni lundi. L’ex-président comorien comparaissait pour ‘’trahison’’.
Il est poursuivi dans le scandale dit de la "citoyenneté économique", impliquant la vente de passeports comoriens à des apatrides des pays du Golfe.
Les avocats de l’ancien président ont jugé illégale, la composition de la Cour. Pour cause, son président ayant déjà siégé à la chambre d’accusation.
Un des avocats de la partie civile, le Togolais Éric Emmanuel Sossa, a fustigé l'attitude de l'ancien raïs. "En lieu et place d'un tribunal, il voulait une place pour la harangue et le prêche", a-t-il déclaré.
Bachar Kiwan, homme d’affaires franco-syrien cité dans le dossier dit avoir été approché par les autorités de Moroni pour "un arrangement à l'amiable" contre son témoignage "sur le rôle joué" par son groupe dans le scandale. Un faux témoignage pour donner vie à aux accusations a souligné l’homme d’affaires.
L’ancien président comorien est incarcéré depuis 4 ans alors que la limite légale est fixée à 8 mois. Ahmed Abdallah Sambi était à la tête des Comores de 2006 à 2011.
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