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Des dirigeants africains appellent à produire plus de vaccins locaux

Des dirigeants africains appellent à produire plus de vaccins locaux
Un agent de santé administre une dose de vaccin Johnson & Johnson dans le quartier de la Médina à Dakar, au Sénégal, le 28 juillet 2021   -  
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Leo Correa/Copyright 2021 The Associated Press

Coronavirus

Cinq chefs d'Etat et de gouvernement d'Europe et d'Afrique, dont Emmanuel Macron et Paul Kagamé, ont plaidé mardi pour un "partage des technologies" et un "soutien à l'innovation" afin de produire plus de vaccins localement dans le monde face aux pandémies.

"Il ne s'agit pas de savoir si une nouvelle pandémie se déclarera, mais quand", écrivent les présidents français, rwandais, sud-africain Cyril Ramaphosa et sénégalais Macky Sall, le chancelier allemand Olaf Scholz et le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus dans une tribune parue dans Le Monde.

"Il est grand temps d'intensifier la collaboration, de favoriser la production locale et de renforcer la confiance dans les produits fabriqués localement, afin de mieux se préparer à la prochaine crise", insistent-ils. L'Afrique est le continent le moins vacciné au monde contre le Covid-19, avec moins de 20% de ses 1,2 milliard d'habitants ayant reçu deux doses de vaccin.

La première usine de vaccins à ARN messager d'Afrique a été inaugurée en juin au Rwanda, avec pour objectif de fabriquer d'ici début 2024 des traitements contre le Covid-19 et d'autres maladies à destination de millions d'habitants du continent. L'Afrique du Sud a aussi ouvert une usine de vaccins contre le Covid-19 en janvier. Le Sénégal doit également devenir un hub régional pour la fabrication de vaccins.

"Il est difficile de construire une unité de production de vaccins, mais il est encore plus difficile d’en assurer la pérennité", soulignent les signataires de la tribune. Ils appellent pour cela à renforcer la formation des personnels, la réglementation, en Afrique et ailleurs dans le monde, ainsi qu'à financer plus d'investissements "dans la préparation aux pandémies".

La technologie de l’ARNm peut aussi être "adaptée pour lutter contre d’autres maladies, comme l’infection par le VIH, la tuberculose, le paludisme et la leishmaniose", relèvent-ils.