Afrique du Sud
Armés de machettes, de clubs de golf et parfois même de marteaux, cette foule d’habitants en colère met le feu à cette maison située dans un township près de Johannesburg et censée appartenir à un mineur clandestin.
La tension ne retombe pas, plus d’une semaine après le viol collectif de huit femmes dans une ville minière près de la capitale économique. Et les coupables, selon la population, seraient des étrangers qui travaillent dans des mines clandestines. Des dizaines d’hommes accusés d'être impliqués dans cette affaire ont déjà été présentés à la justice.
Malgré cela, la population continue d’exprimer son ras-le-bol face à une police jugée trop molle.
Après l’agression sexuelle, des milliers de manifestants sud-africains ont pourchassé des mineurs clandestins et incendié des maisons.
À Johannesburg, des gangs armés se battent pour le contrôle des mines abandonnés afin d'exploiter ce qu'il reste d'or. Des migrants venus principalement du Lesotho, du Zimbabwe et du Mozambique. Leur présence suscite la peur et un ressentiment croissant parmi une partie des Sud-Africains.
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