Burundi
Depuis l'inscription du tambour sur la liste du patrimoine immatériel de l'UNESCO en 2014, une semaine de célébration est dédiée à l'Ingoma au Burundi.
Cette année, la tradition a été respectée et un concours a opposé différents participants venus de tout le pays. Ses rythmes endiablés, accompagnent une danse rituelle gage d'une tradition, datant de la période monarchique.
_Ce que nous faisons maintenant, c'est de mettre le tambour burundais à la portée du monde entier. Pour que l'on parle du Burundi partout et que les gens sachent que son tambour est le numéro 1 au monde, explique _Kadende Leopold.
En plus de vouloir le rendre célèbre aux yeux du monde, Jouer le tambour signifie beaucoup pour tous ses Burundais, car il leur procure de la joie, en tant que garants d'une ancienne tradition.
À l'époque, le tambour annonçait les grands événements des intronisations ou encore les funérailles des souverains.
_Quand je joue du tambour, je ne sais pas comment expliquer la joie que je ressens. C'est de la joie, c'est un sentiment profond à l'intérieur. Je sens que quelque chose monte en moi, le tambour est joie et amour, souligne _Mugisha Fabrics.
Les chants des tambourinaires louent et rappellent l’histoire du Burundi ainsi que la bravoure des souverains du royaume. Les femmes ne sont pas autorisées à jouer de l'instrument, mais elles peuvent accompagner les groupes et assister aux festivals. Afin de préserver la tradition, les hommes apprennent à se familiariser avec le tambour depuis leur plus jeune âge.
Les tambourinaires du Burundi parcourent le monde en participant à plusieurs festivals avec leurs tambours de 90 cm couverts d’une peau de vache et de 47 kg avec l'idée de partager leur fierté d'appartenir au Burundi.
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