France
Pendant presqu’un an, la Saison Africa2020 a organisé dans toute la France des projets réunissant diverses sociétés africaines. Avec comme maître mot le panafricanisme, la programmation multidisciplinaire était une invitation à prendre conscience de la place de l’Afrique dans le monde.
"On a fait plus de 1.500 projets avec à peu près 911 structures partenaires en France et sur le continent africain. Donc je dirais mission accomplie, en tout cas par rapport aux sous-titres de cette saison qui était une invitation à regarder et à comprendre le monde d’un point de vue africain. Donc, on a pu voir, écouter, entendre ce que les Africains avaient à dire sur l’état du monde actuel." a déclaré N'Goné Fall, commissaire général de la "Saison Africa2020".
Regarder et comprendre le point de vue africain oui mais aussi réunir des sociétés africaines et raviver le dialogue entre certaines d’entre elles.
Cette saison a été l’occasion de faire se rencontrer des acteurs du changement issu du continent et de sa diaspora. Véritable atelier de production et de diffusion de connaissances et d’idées, Africa2020 a ouvert une fenêtre sur ces innovations artistiques, technologiques et entrepreneuriales qui impactent nos sociétés contemporaines.
"Ça nous invite à nous remettre en question ou à penser les idées, les concepts sous un autre angle. Et tout l’enjeu de la saison, c’était ça : penser depuis un point de vue africain. Mais en cours de route, c’est aussi comment est-ce que les Africains pensent depuis un autre point de vue et est-ce qu’on est capable tous ensemble d’avoir une vision à 360° et d’accepter cette introspection ?" a expliquéN'Goné Fall, commissaire général de la "Saison Africa2020".
Un programme varié, riche et accessible à tous qui ne tombe pas dans le cliché, telle a été la mission de N’Goné fall, de Ntone Edjabe ou encore de Sarah Rifky. Critiques d’art, écrivains et historiens se sont ainsi réunis pour mettre à plat les dénominateurs communs à tous les Africains.
Mode, gastronomie, innovation scientifique mais aussi art, avec l’exposition Une aire de famille pour laquelle Farah Clémentine Dramani Issoufou a réuni 13 artistes femmes qui interroge le fait le colonial et post colonial :
"Notre discours politique, je dirais qu’il est de décoloniser aussi l’imaginaire, de décoloniser l’histoire de l’art en proposant d’autres récits, en donnant justement la parole à des artistes femmes qu’on entend peu, des corps aussi qu’on voit peu."
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