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Les faits marquants de l'histoire de l'ex-Rhodésie du Nord

Les faits marquants de l'histoire de l'ex-Rhodésie du Nord
Julius Nyerere, Dr Kenneth Kaunda, Dr Milton Obote, Mars 1970.   -  
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AFP/AFP

Zambie

Les dates-clés depuis l'indépendance en 1964 de la Zambie, où des élections présidentielle et législatives sont prévues jeudi.

Le 24 octobre 1964, la Zambie, ex-Rhodésie du Nord, sous administration britannique depuis 1889 et protectorat depuis 1924, accède à l'indépendance. Kenneth Kaunda, surnommé le Gandhi africain pour son militantisme indépendantiste non violent, en devient le premier président.

Il va diriger la Zambie pendant 27 ans sous le régime d'un parti unique, le Parti uni de l'indépendance nationale (Unip). Il accueille nombre de mouvements ou de leaders en lutte contre leur propre colonisateur, notamment le Congrès national africain (ANC) de Nelson Mandela.

Kenneth Kaunda, dernier survivant des "pères de l'indépendance" d'Afrique subsaharienne, est mort en juin à 97 ans.

Émeutes de la faim

En décembre 1986, des émeutes de la faim éclatent dans le Copperbelt, la ceinture de cuivre du bassin minier, dans le centre du pays.

En 1987, la Zambie rompt avec le Fonds monétaire international et, deux ans plus tard, le pays, confronté à une situation économique catastrophique, adopte des mesures d'austérité.

En juin 1990, des émeutes dues à la pauvreté se transforment en révolte et font 45 morts.

Élections multipartites

En 1990, un amendement constitutionnel légalise le multipartisme.

En octobre 1991, Frederick Chiluba et son parti, le Mouvement pour la démocratie multipartite (MMD), remportent une victoire écrasante, mettant fin au règne de Kaunda.

Moins d'un an plus tard, les nouvelles autorités entament un programme de privatisations, qui va toucher quelque 250 sociétés d'Etat.

En novembre 1996, pour assurer sa réélection, Chiluba fait voter un amendement constitutionnel barrant la route de la présidence à Kaunda sous le prétexte qu'il est né de parents étrangers, originaires du Malawi.

En 2001, Chiluba renonce à se présenter à la présidentielle sous la pression de la rue et de membres du MMD, après avoir vainement essayé de changer la Constitution.

Alternances politiques

Fin 2001, Levy Mwanawasa, candidat du MMD, remporte la présidentielle de justesse avant d'être réélu en 2006. Il décède en 2008.

En octobre 2008, Rupiah Banda est élu de justesse à la présidentielle face à son principal opposant Michael Sata.

En septembre 2011, celui-ci remporte le scrutin présidentiel, émaillé de violences à Lusaka et dans des villes minières.

En octobre 2014, le président Sata décède à Londres, succombant à une maladie qui le tenait largement à l'écart de la scène publique. Le vice-président Guy Scott assure l'intérim jusqu'en janvier 2015, premier chef d'Etat blanc d'Afrique subsaharienne depuis vingt ans.

En janvier 2015, le candidat du PF au pouvoir, Edgar Lungu, remporte une présidentielle organisée pour terminer le mandat du président Sata.

Un scrutin contesté

Le 11 août 2016, Edgar Lungu est réélu d'une courte tête avec 50,3% des suffrages face à Hakainde Hichilema 47,6%. La campagne électorale a été émaillée d'affrontements parfois violents entre les deux principaux partis.

En 2017, Hichilema est incarcéré pendant quatre mois pour trahison après avoir contesté le résultat.

Fin 2018, la Cour constitutionnelle juge que le président Lungu pourra briguer un nouveau mandat en 2021 et écarte ainsi les arguments de l'opposition estimant qu'il aura alors déjà accompli deux mandats.

Le président Edgar Lungu avait exprimé sa volonté de se représenter, au motif qu'il n'a pas accompli deux mandats complets.

Allégations de répressions

En juin dernier, Amnesty met en garde contre la répression de toute opinion dissidente par le président Lungu qui menace le déroulement de l'élection présidentielle.

Le 1er août, le président annonce avoir ordonné le déploiement de l'armée pour maintenir l'ordre dans cette période électorale tendue. Des poches de violence avaient été signalées entre partisans du PF et de l'UPND armés de machettes et de haches.

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