Japon
À distance, les familles de l'équipe olympique des réfugiés, encouragent leurs athlètes. Dans le camp de Kakuma au Kenya, certains adressent des prières pour leurs proches, concourant aux Jeux olympiques de Tokyo.
"Que Dieu lui donne de la force, qu'elle court avec lui, comme elle le fait normalement", énonce Veronica Nahidishi, la mère de la coureuse du 800 mètres Rose Nathike. "Et je prie pour qu'elle atteigne la première place afin qu'à son retour, nous puissions tous célébrer sa victoire."
"Je prie pour que Dieu l'aide à bien faire et qu'elle revienne avec quelque chose de bien", explique le père de Rose Nathike, John Lokonye.
Les 29 athlètes qui composent l'équipe des réfugiés se sont entraînés pendant des années, en plus d'avoir surmonté des persécutions et conflits en tout genre. Parmi eux, 10 sont originaires du continent africain.
"Je pense qu'elle est un modèle à suivre", détaille Mary Natukoi Victor, la tante de la coureuse de 1500 mètres Anjelina Nadai Lohalith. "Elle m'inspire beaucoup. Si j'étais jeune, j'aurais certainement aimé être une athlète. Je continue à encourager mes propres enfants à prendre exemple sur Anjelina pour qu'ils puissent voyager et voir le monde comme elle l'a fait."
C'est la deuxième participation de l'équipe des réfugiées, crée lors des JO de Rio en 2016. Six membres de l'équipe étaient déjà présents lors de la compétition précédente. Le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) s'est rendu à Tokyo afin d'exprimer son soutien et ses encouragements à l'équipe.
Il y a quelques semaines, l'ensemble des athlètes s'étaient retrouvés à Doha, au Qatar pour préparer de la compétition.
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