Algérie
L'Algérie exclut de contracter des prêts auprès du Fonds monétaire international (FMI) et des organismes financiers internationaux en dépit de la crise socio-économique qui frappe le pays.
Le president Abdelmadjid Tebboune s'est félicité du "non-recours de l'Algérie à l'endettement extérieur, contrairement aux multiples prévisions fixant la fin de 2020 et le début 2021 comme date de recours à cette mesure", selon un communiqué publié à l'issue du Conseil des ministres.
Se voulant rassurant quant à la situation macroéconomique du pays, il a à nouveau écarté un recours au **financement extérieur **au nom de la "souveraineté" nationale et exhorté les Algériens au travail. "Rien que le travail peut pérenniser ce principe (de souveraineté)", a-t-il plaidé.
Le chef de l'État a également tenu à rassurer quant aux réserves de change qui s'élèvent actuellement à 44 milliards de dollars (37,367 milliards d'euros) contre 53 mds USD (45 mds EUR) fin 2019. Ces réserves continuent néanmoins de baisser régulièrement. Entre 2014 et 2019, elles ont fondu de près de 65%, selon la Banque centrale.
Quatrième puissance économique du continent africain, le pays est particulièrement exposé aux fluctuations du prix du pétrole du fait de sa dépendance à la rente pétrolière qui représente plus de 90% des recettes extérieures.
En mai 2020, le président algérien avait déjà tenu le même discours en précisant qu'il préférait "emprunter auprès des citoyens plutôt qu'auprès du FMI ou de la Banque mondiale (BM)", rappelant la mauvaise expérience du pays après le recours à l'endettement auprès du FMI au début des années 1990.
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