Afrique du Sud
La Cour constitutionnelle sud-africaine se prononcera mardi sur le dossier de l’ex-président sud-Jacob Zuma accusé d’outrage à la justice.
Empêtré dans plusieurs affaires de corruption, Jacob a refusé à plusieurs reprises de comparaître devant la commission anticorruption de son pays. Invoquant son droit au silence.
Il n'a témoigné qu'une seule fois, en juillet 2019, avant d'accuser le président de la commission, le juge en chef adjoint Raymond Zondo, de partialité.
Face à cette attitude, la commission avait saisi la Haute juridiction sud-africaine.
Elle avait alors demandé la condamnation de l'ancien président à 2 ans de prison. Le rejet par l'intéressé d'une énième convocation de l'instance en février de l'année dernière ayant été perçue comme la goutte de trop.
Reste à savoir si les juges de la Cour Constitutionnelle suivront cette réquisition. La question n’est pas si Zuma doit aller en prison mais plutôt combien de temps il doit y rester avait déclaré l'avocat de la commission en mars.
Jacob Zuma est notamment accusé d’avoir été sous l’influence d’une riche famille d’hommes d’affaires indiens à qui il accordait de juteux contrats gouvernementaux. Les Gupta avaient aussi, un regard sur le choix de certains membres du gouvernement.
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