Sénégal
Des affrontements entre la police sénégalaise et des manifestants ont éclaté.
Vendredi à Dakar, des protestations liées aux projets de loi antiterroriste et de réforme du code pénal jugées trop liberticides par l’opposition et des organisations de la société civile ont été organisées dans la capitale sénégalaise.
Les forces de sécurité ont très vite été déployées à différents endroits de la ville, devant l’assemblée nationale ou e texte était débattu mais aussi à l’université Chekh Anta Diop ou des manifestants ont jeté des objets en direction de forces de l’ordre qui ont répondu avec des gaz lacrymogènes.
Douze partisans ont été arrêtés.
"J'aurais souhaité que ce débat n'ait pas lieu en ce moment, qu'on attende un peu parce que maintenant, on voit la situation dans laquelle il (le président Macky Sall) nous a conduits avec toute cette tension dans le pays, et cette loi en est la seule cause. Et peut-être que cette loi convient à certaines personnes et pas à d'autres" a révélé Papa Diouf, habitant du quartier.
Les partisans de cette réforme la jugent nécessaire pour lutter efficacement contre l’extrémisme qui touche certaines régions d’Afrique de l’ouest.
70 députés ont adopté les deux projets de loi après les avoir examiné alors que 11 ont voté contre.
Parmi les dispositions du code pénal révisé, l’une d’entre elle est davantage critiquée par le Mouvement pour la défense de la démocratie. Cette dernière assimile à des actes terroristes punis de réclusion criminelle à perpétuité des faits "commis intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle ou collective ayant pour but d'intimider une population" et "de troubler gravement l'ordre public".
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