Bienvenue sur Africanews

Merci de choisir votre version

Regarder en direct

Infos

news

Avec la transition, l'espoir d'une paix en Libye

Un policier libyen prenant un selfie dans la ville de Benghazi.   -  
Copyright © africanews
ABDULLAH DOMA/AFP or licensors

Libye

Avec l'élection de Abdul Hamid Dbeibah au poste de Premier ministre de transition, les libyens espèrent retrouver une paix, après cinq années de guerre civile.

La Libye pourrait elle bientôt tourner la page sur ses années de guerre civile ? Après l'élection d'Abdul Hamid Dbeibah comme Premier ministre de la transition, certains libyens rêvent de voir enfin leur pays unifié sous une même autorité. 

"Si Dieu le veut, j'espère que tous les problèmes d'unification des institutions seront résolus. Et aussi qu'il y aura un État en Libye, jusqu'au 24 décembre, date des élections parlementaires et aussi des élections présidentielles en Libye" affirme Raouf Al-Jilani, un habitant de Benghazi.

Mais le spectre de la guerre est loin d'être disparu pour d'autres habitants de la ville du Cyrénaïque. Osama Al-Warfali. Le jeune homme craint que l’accalmie que la Libye connaît depuis la mise en place du cessez-le-feu en octobre ne soit de courte durée. 

"Cette étape sera un moment historique pour le pays, car il est très probable que les puissances régionales et les grandes forces locales, représentées par l'armée nationale [les forces armées arabes libyennes basées à l'est de la Libye], rejettent de tels résultats. Je vois la guerre se profiler à l'horizon. Je pense que la Libye va entrer dans un troisième tourbillon avec une guerre civile plus forte et plus féroce".

Puissances étrangères

Car si les pourparlers ont débouchés sur l'élection d'un premier ministre de transition, les différents acteurs du conflit ne pourrait pas tomber d'accord si facilement pour Abdisalam al-Badri, vice-Premier ministre du Parlement de Tobrouk, l'entité contrôlant l'est du pays.

"Nous ne devons pas oublier qu'il y a une partie du sol libyen sur laquelle se trouvent des forces étrangères, et sur laquelle se trouvent des occupants des quatre coins du monde, tous les renseignements du monde en plus des mercenaires venus du monde entier, ici et là [à l'est et à l'ouest de la Libye], nous devons nous débarrasser d'eux, et cette mission, la tâche de Monsieur Abdul Hamid [Abdul Hamid Mohammed Dbeibah, premier ministre du nouveau gouvernement intérimaire de la Libye], ne sera pas facile si personne ne se tient à ses côtés" affirme le responsable du Parlment de Tobrouk.

Depuis 2015 la Libye est déchirée entre le Gouvernement d'Union National reconnu par les Nations Unies et le Parlement de Tobrouk soutenu par le Maréchal Khalifa Haftar. Une situation à laquelle les parlementaires, soutenu par les Nations Unies dans leurs négociations la semaine dernière, espèrent bientôt mettre fin.

Voir plus