Zimbabwe
Plus de 100 000 personnes interpellées depuis le mois de mars au Zimbabwe dans le cadre des efforts des autorités pour contenir la propagation du coronavirus.
Au cours du weekend dernier, au moins 1 000 Zimbabwéens ont été arrêtées pour “déplacements non-nécessaires” ou pour n’avoir pas porté un masque.
Tandis que le gouvernement parle de mesures anti-coronavirus, des voix s‘élèvent pour pointer un durcissement ciblé contre l’opposition et les activistes.
Les chiffres devraient encore exploser dans les prochains jours alors que les partis d’opposition et les organisations de la société civile appelle à des manifestations sur l’ensemble du territoire zimbabwéen le 31 juillet prochain.
Ils demandent au président Emmerson Mnangagwa de démissionner.
Au Zimbabwe, l‘État exige une quarantaine de trois semaines dans un centre géré par le gouvernement à toute personne de retour d’un déplacement à l‘étranger.
Selon la police un total de 276 personnes s’en sont déjà échappé.
Une trentaine de fugitifs ont été rattrapés. Ils doivent être jugés pour avoir mis en danger leur famille et leur entourage. Deux des suspects auraient infecté sept membres d’une famille, selon des informations de la télévision publique.
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