République démocratique du Congo
Triste début de semaine pour le monde de la musique après l’annonce de la disparition de l‘îcone de l’afro-jazz Manu Dibango.
À Kinshasa, l’une des principales places artistiques du continent, les hommages se multiplient à l’endroit de l’un des pionniers de ce qui s’est imposé comme la World Music.
“Tout le monde sait, sa chanson qui a été plagiée par le grand Michael Jackson “Saoul Makosa”, tout le monde connait ça, mais j’ai la gorge serrée parce que la vie c’est étrange, la vie c’est vraiment étrange, Manu Dibango aujourd’hui n’est pas”, a indiqué l’une des grandes icônes de la rumba encore en vie, Koffi Olomidé.
Le directeur de l’Institut congolais des Arts pour sa part regrette non seulement le talent, mais évoque aussi une page de l’histoire de la musique africaine qui se tourne.
“Il avait un grand espoir pour l’Afrique, surtout en terme de droit d’auteur, en terme de droits voisins, il avait un grand espoir pour l’Afrique. En terme d’innovation esthétique aussi, parce que c’est cela qui manque le plus aujourd’hui”, a déclaré le Professeur Yoka, directeur de l’institut des arts.
La longue carrière de Manu Dibango l’a amené à travailler à Kinshasa, à l‘époque appelé Léopoldville au sein de l’Africajazz de Joseph Kabasélé dit Le Grand Kallé au début des années 60.
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