Malawi
Six ambassadeurs étrangers en poste au Malawi ont condamné vendredi “toute forme de violence”, alors que des manifestations contre la réélection en mai du président Peter Mutharika dégénèrent régulièrement en affrontements.
Les ambassadeurs du Royaume-Uni, d’Allemagne, d’Irlande, du Japon, de Norvège et des Etats-Unis ont demandé au gouvernement, dans un communiqué commun, de mener des investigations “sur tous les actes criminels” et sur des “accusations de comportements fautifs de la part des forces de sécurité”.
Un policier a été lapidé à mort mardi près de la capitale Lilongwe lors d’affrontements entre les forces de l’ordre et des manifestants proches de l’opposition qui tentaient d’empêcher la tenue d’une réunion publique du président.
Deux autres personnes auraient également trouvé la mort lors de manifestations.
“Il est particulièrement important que les différentes parties s’abstiennent de tout recours à la violence ou de toute incitation à la violence”, ont déclaré les ambassadeurs.
À la tête du petit pays d’Afrique australe depuis 2014, le président sortant a été crédité de 38,57 % des suffrages devant son principal adversaire, Lazarus Chakwera (35,41 % des voix), selon les résultats officiels.
L’opposition a déposé une requête en annulation du scrutin auprès de la justice, qui doit se prononcer prochainement.
Ses partisans exigent la démission de la présidente de la Commission électorale, Jane Ansah, accusée d’avoir couvert la fraude. Leurs manifestations ont régulièrement dégénéré en affrontements avec les forces de l’ordre.
AFP
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