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Congo : la musique crée des emplois

Congo : la musique crée des emplois

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Henry Soray est manager en herbe, Juno Side Olandzobo donne des cours d’anglais à domicile aux artistes et Spirita Nanda vient de mettre en ligne sa marque de chaussures de sport en pagne. Si les activités de ces jeunes semblent divergentes, ils ont néanmoins un point en commun, la musique.

Dans un pays où les artistes ont du mal à vivre de leur art, beaucoup s’improvisent dans les métiers qui tournent autour du showbusiness.

“J’ai dû être professeur d’anglais pour gagner de l’argent afin de soutenir ma musique parce que je n’ai personne. Là-bas (en Afrique du Sud), on est allé dans un club et on a fait deux morceaux, ils nous ont donné genre dix mille rand sud-africains. Si l’on convertit ce montant en francs CFA, il s‘élève à 500 000 fcfa. Ici, vous ne le verrez pas”, confie Junosyde, de retour d’Afrique du Sud où il avait fondé un groupe de rap + El Blocka +.

“Il est important qu’un artiste puisse véritablement vivre de son art. Je n’en suis pas encore là mais c’est le but, c’est pour ça qu’on diversifie les points de revenus”, souligne Spirita Nanda qui s’est aussi spécialisé dans le design de chaussures avec une touche africaine. Il vient d’ailleurs de lancer sa collection en ligne.

Mfumu Bilongo, manager de renom dans la musique urbaine en République du Congo, explique en partie pourquoi les artistes peinent à récolter les fruits de leur labeur. “La musique urbaine, ça ne va pas parce qu’il y a un problème de structure, les artistes ne sont pas disciplinés et ils manquent d’aide au niveau des instituts de la place”, analyse-t-il.

À l’heure où le gouvernement congolais tente de s’appuyer sur la diversification du tissu économique pour sortir de la crise, il va sans dire que l’industrie musicale peut être l’un des piliers de l‘économie, mais aussi un secteur pourvoyeurs d’emplois.

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