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Ebola : la Tanzanie dément toute présence du virus en son sein

Ebola : la Tanzanie dément toute présence du virus en son sein

Tanzanie

La Tanzanie jusqu’ici confiante face à Ebola. Selon Dodoma, la capitale du pays, aucun cas de ce virus mortel n’est encore déclaré dans le pays, en dépit de deux cas suspects identifiés récemment.

Un vent de panique souffle ces derniers temps sur toute l‘étendue du territoire tanzanien. La faute à la mort le 8 septembre dernier d’une femme présentant selon des observateurs, les mêmes symptômes que ceux d’Ebola : fièvre, maux de tête, fatigue, nausée, vomissements, diarrhée, saignements, etc.

Des inquiétudes qui sont remontées jusqu’aux oreilles des cadres et agents de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). « Cela faisait suite à des rumeurs précédentes selon lesquelles une personne était décédée et une maladie survenue chez une autre personne », a indiqué un communiqué de l’OMS au terme d’une mission d‘évaluation en RDC, en Tanzanie, en Ouganda, au Rwanda et en Ouganda.

Mais pour Dodoma, la mort de la femme et d’une autre personne suspecte n’est absolument pas liée au virus. « Les deux patients n’avaient pas le virus Ebola. Il n’y a pas d‘épidémie d’Ebola en Tanzanie au moment où nous parlons, les gens ne devraient pas paniquer », a expliqué Ummy Mwalimu, ministre tanzanienne de la Santé.

Si jusqu’ici rien n’indique que ces deux personnes s‘étaient rendues dans des zones touchées par Ebola dont l’est de la RDC, l’assurance de Mme Mwalimu est loin de rassurer l’OMS qui s’interroge jusqu’ici sur les causes de la mort de ces deux personnes.

De quoi sont réellement mortes les deux personnes ?

« Les autorités tanzaniennes n’ont pas indiqué quelle aurait pu être la cause de la maladie », a déploré le 16 septembre dernier Alex Azar, secrétaire américain à la Santé et aux Affaires sociales qui a conduit la mission de l’OMS.

En outre, « le gouvernement tanzanien n’a pas mis à disposition des échantillons ni la possibilité de vérifier les causes du décès des personnes, ni aucune autre information y afférente », a martelé Alex Azar.

M. Azar a ainsi appelé la Tanzanie à « respecter les obligations internationales en matière de partage d’informations et à permettre une vérification indépendante des résultats des tests ».

Jusqu‘à mercredi, Reuters n’a pas pu joindre la ministre Mwalimu pour obtenir la position du gouvernement tanzanien face à la déclaration de l’OMS.

Frontaliers de la RDC où Ebola a déjà tué plus de 2 000 personnes depuis août 2018, de nombreux pays des Grands Lacs, et même de toute l’Afrique de l’Est sont en alerte maximale redoutant d‘être touchés par la deuxième épidémie d’Ebola la plus grave de l’histoire après celle qui a fait plus de 11 000 morts en Afrique de l’Ouest entre 2014 et 2015.

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