Zimbabwe
La dernière escalade au Zimbabwe semble davantage déteindre sur les relations entre Washington et Harare. Lundi, un haut responsable américain affirmait que la déception des États-Unis vis-à-vis du gouvernement zimbabwéen était de plus en plus croissante alors que Harare demeure réfractaire à toute forme d’opposition. « Le gouvernement semble devenir encore plus violent dans sa réponse à toute forme d’opposition », a affirmé en conférence de presse ce responsable du Département d‘État américain.
Une référence aux manifestations de l’opposition, organisées la semaine dernière par le Mouvement pour le changement démocratique (MDC) pour dénoncer la répression politique et la mauvaise gestion de l‘économie. Interdites par le gouvernement, ces marches ont été violemment réprimées par la police à coups de gaz lacrymogènes. Les Zimbabwéens sont frappés par une inflation à trois chiffres, des coupures de courant et des pénuries de dollars américains, de carburant et de pain qui rendent difficile leur quotidien. Les manifestations de syndicats à ce sujet se sont également soldées par une répression brutale de la police, et des arrestations.
Pour Washington, pourtant, la liberté d’expression et de manifester font partie des conditions nécessaires pour polir les relations entre les deux pays. En mars dernier, le président Donald Trump a prolongé d’un an les sanctions des États-Unis contre 100 entités et individus au Zimbabwe, y compris le président Mnangagwa, affirmant que son gouvernement n’avait pas réussi à provoquer des changements politiques et économiques attendus.
Reuters
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