Ethiopie
Macabre découverte en Ethiopie. Une fosse commune de 200 corps trouvée à la frontière des régions Oromi et Somali, a annoncé dans la soirée de jeudi la Fana Broadcasting, une chaîne de télévision affilié à l’Etat. L’identité des victimes devrait être connue au plus tard dans 14 jours, à l’issue des examens médico-légaux que doit effectuer la police.
Sur la responsabilité de ces tueries de masse, le regard d’Addis-Abeba se porte d’une part sur les fidèles à l’ancien président de la région somalienne, Abdi Mohammed. Ce dernier se trouve actuellement en détention et est accusé d’avoir nourri la violence dans le pays en se servant d’une force de sécurité régionale, considérée par le gouvernement comme une milice. Le Liyu, du nom du groupe, serait au cœur de violents affrontements ethniques dans le pays.
Les conflits interethniques sont un défi majeur dans la gouvernance du Premier ministre Abiy Ahmed. Ces derniers mois, ces conflits ont resurgi dans plusieurs régions du pays. En août, des responsables éthiopiens ont déclaré que le Liyu avait mené une attaque qui a fait 41 morts et en avait blessé 20 autres. Human Rights Watch a par ailleurs accusé la milice Liyu d’avoir perpétré un ensemble d’abus, de tortures, de viols et d’humiliations brutaux et implacables dans la région.
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