Nigéria
Pour lutter contre la prolifération des faux médicaments en Afrique de l’Ouest, Medsaf une start-up nigériane évoluant dans le secteur de la santé propose une solution innovante qui compte relier les hôpitaux, ou encore les pharmacies aux fabricants de médicaments multinationaux et locaux.
Medsaf négocie des prix équitables et compétitifs pour le compte de ses clients et fournit également un système de gestion des stocks.
Une initiative qui vise à mettre des patients hors de danger face au fléau des faux médicaments.
“Les faux médicaments sont d’abord une industrie massive. On rapporte qu’elle semblerait plus importante que tous les remèdes illicites combinés. C’est pur et simplement faux, vous simulez l’emballage et vous placez ensuite des comprimés d’eau ou de faux comprimés de craie à l’intérieur”, souligne Vivian Nwakah, Fondateur de Medsaf.
Certains pharmaciens en Afrique, par exemple, affirment se ravitailler auprès des fournisseurs les moins chers, mais pas nécessairement les plus sûrs, pour concurrencer le marché noir.
“Nous ne prenons plus la peine de vérifier la source du fournisseur, ni de savoir qui est le fabricant, si le produit est authentique ou non, s’il est original ou faux, quel est le système d’assurance qualité, le lieu où les médicaments sont stockés. Donc, toutes ces questions ne nous concernent pas pour le moment”, explique Anil Grover, directeur général de la clinique médicale Grover.
En Afrique, entre 30 et 50 % des médicaments prescrits sont faux, ce qui compromet le traitement de maladies mortelles comme le paludisme. Pour combattre le fléau, la start-up envisage s‘étendre dans le reste de l’Afrique.
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