Tunisie
Le front social se mobilise en Tunisie. L’Union générale tunisienne du travail (UGTT), plus puissant syndicat du pays, a validé l’appel à la grève générale dans le secteur public.
Ainsi, le 24 octobre, c’est le secteur public tunisien qui sera paralysé, annonce l’agence de presse Reuters. Un mouvement d’humeur censé protester contre les présumés plans du gouvernement visant à privatiser des entreprises publiques, a déclaré Nourredine Taboubi, chef de l’UGTT.
Le 22 novembre 2018, la grève gagnera la Fonction publique. Un autre débrayage pour appuyer les revendications salariales dans un contexte d’inflation record et de détérioration du pouvoir d’achat des citoyens.
Pour l’UGTT, ces décisions sont par ailleurs encouragées par les défaillances du gouvernement à trouver le consensus avec les syndicats.
Ces grèves viennent s’ajouter à un climat politique déjà délétère, alors qu’une guerre intestine ronge le parti au pouvoir Nidaa Tounès, au sein duquel s’affrontent le Premier ministre Youssef Chahed et des cadres qui exigent sa démission.
Le chef du gouvernement s’est tout de même dit déterminé à poursuivre ses réformes afin de raviver l‘économie, malgré le manque de soutien politique. En mars, M. Chahed a annoncé la nécessité de restructurer les entreprises publiques en difficulté, le pays d’Afrique du Nord étant confronté à une crise économique et à un déficit budgétaire croissant.
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