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RDC – EBOLA : 33 décès dont trois parmi les cas confirmés (ministère de la Santé)

RDC – EBOLA : 33 décès dont trois parmi les cas confirmés (ministère de la Santé)

République démocratique du Congo

Au total 43 cas de fièvre hémorragique à virus Ebola, dont 13 confirmés, ont été enregistrés depuis le début de la nouvelle épidémie qui sévit dans l’est de la République démocratique du Congo déclarée le 1er août, a indiqué le ministère de la Santé, dans son bulletin sur la situation épidémiologique publié samedi.

Le ministre de la Santé a annoncé mercredi qu’une nouvelle épidémie touchait les alentours de la ville de Beni, dans la province du Nord Kivu, à peine une semaine après avoir annoncé la fin d’une précédente épidémie dans le nord-ouest qui a tué 33 personnes.

Comme lors de la précédente épidémie, “la vaccination fera partie intégrante de la riposte”, précise le ministère.

“Nous savons qu’on a eu trois cas à l’hôpital de Beni qui sont positifs et six autres à Mangina – bourgade où l‘épidémie a été signalée – , tout comme dans la province voisine de l’Ituri a déclaré samedi le directeur général de la lutte contre la maladie, le Dr Ndjoloko Tambwe Bathé.

Ces neuf cas confirmés s’ajoutent aux quatre qui se sont révélés positifs sur les six échantillons testés le 31 juillet.

“Nous enclenchons toutes les machines qu’il faut pour endiguer l’expansion de l‘épidémie à Beni. Nous ne sommes qu’au troisième jour de l’organisation de la riposte. Nous ne pouvons pas vous dire qu’il y a une bonne évolution ou non, pour la simple raison que nous sommes en train de faire l‘état des lieux”, a ajouté le directeur général de lutte contre la maladie, cité sur le site de la radio onusienne Okapi.

Cette région au nord de la province du Nord Kivu est déjà menacée par des groupes armés dont les redoutables Allied Democratic Forces (ADF, ougandais) qui terrorisent Beni depuis plusieurs années.

La survenue d’une nouvelle épidémie dans une zone de conflit inquiète au plus haut point l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). “Sur l‘échelle du degré de difficulté, tenter d‘éteindre une flambée d’un pathogène, mortellement dangereux dans une zone de guerre est au sommet”, a déclaré vendredi son directeur général adjoint en charge des réponses d’urgence, Peter Salama.

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