Nigéria
Le président nigérian a récemment rejeté toutes les critiques sur sa gouvernance, mettant en avant l’intégrité dont il aurait fait preuve à la tête de différentes institutions de son pays.
Aso-Rock Villa, palais présidentiel du Nigeria à Abuja. C’est là que, d’après un communiqué rendu public ce mardi, le président nigérian a reçu lundi 25 juin une délégation du Conseil suprême pour la charia (loi islamique) au Nigeria.
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Une rencontre qui a valu son pesant d’or pour Muhammadu Buhari. Tant il s’est saisi de l’occasion pour s’expliquer sur sa personnalité. « Je suis satisfait de ce que je suis. Je suis heureux que je me sois gardé, ainsi que les gens proches de moi, de bénéficier de contrats gouvernementaux », peut-on lire sur le document publié par Garba Shehu, conseiller à la communication et aux Relations publiques de Buhari.
De là à comprendre son passage « sans faute » à diverses institutions de son pays parmi lesquelles le Petroleum Trust Fund (PTF) dont il a été PDG en 1994. « J’ai été dans de nombreux endroits, y compris dans le domaine pétrolier. Je serais allé en prison si j’avais pris un puits de pétrole. Pour l’intégrité et l’honnêteté, je n’ai aucun regret », s’est félicité Buhari.
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Le président nigérian ne s’est toutefois pas empêché de parler des membres de son équipe gouvernementale. « Vous ne pouvez pas m’accuser de voler. J’ai nommé des ministres et ils sont en train de travailler. Je les exhorte à l’intégrité. Quand ils viennent ici, nous nous assurons qu’ils exécutent les instructions officielles», a-t-il poursuivi.
Quelque pertinente qu’elle soit, cette sortie de Buhari a presque un relent de campagne en vue de la présidentielle de 2019. Car nombreux de ses adversaires ou détracteurs semblent l’attendre au tournant sur plusieurs points. Notammenet, les interminables violences intercommunautaires dans le centre et les attentats et attaques de Boko Haram sans oublier du budget record 2018 critiqué par des observateurs.
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