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Les difficiles conditions de vie des déplacés du Kasaï

Les difficiles conditions de vie des déplacés du Kasaï

République démocratique du Congo

C’est un difficile retour à la vie normale pour les déplacés du conflit de la région du Kasaï.

Sur ce site aménagé par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, dans la ville de Tshikapa, ces réfugiés cultivent ici fruits légumes pouvant assurer une partie de leurs besoins alimentaires. Cette initiative a redonné un brin d’espoir à Tshitita Godet qui a perdu ses parents.

“Quand j’ai fui le village, nous avons marché dans la fôrêt pendant deux semaines, j’ai rencontré mon oncle sur la route car il fuyait aussi. Maintenant nous vivons ici (dans la ville de Tshika pa) chez la belle-famille de mon oncle, les parents de sa femme “ a déclaré Tshitita Godet

Tout comme cette dernière Agnès est une miraculée elle a survécu à un l’incendie de sa maison, cepandant, ses six enfants et son mari sont morts incendiés.

“Quand notre maison a été incendiée, je ne sais pas comment je suis sortie de la maison, je me suis réveillée dans la forêt inconsciente pendant 2 jours sans médicament, je n’avais même pas accès aux médicaments traditionnelles. On m’a ramassé avec mes blessures dans la forêt et on m’a porté pendant une semaine jusqu’à Kamwuinya” Agnès Mupetu.

Ces déplacés, continuent de fuir les villes où les violences sont présentes. Conséquences, l’aide humanitaire s’avère insuffisante, les organisations comme la FAO en appelle à la mobilisation internationale.

“Nous avons des ressources limitées qui ne pouvaient servir que 5 000 ménages. Actuellement, il y a autour de la ville 70.000 (personnes) qui sont dans le besoin, soit autour de 12.000 ménages, donc nous avons un gap de plus de 7.000 ménages qui faut encore couvrir en assistance agricole” Moïse Muhindo, Responsable du FAO à Tshikapa.

Depuis plusieurs mois, la région du Kasaï est secouée par des troubles. Le conflit mêle armée, police et milice depuis la mort d’un chef coutumier il y a près d’un an. Les chiffres rassemblés par l‘Église catholique font état de 1.4 millions de déplacés et plus de 3.000 morts.

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