Madagascar : "l'affaire claudine Razaimamonjy" suite et fin

Claudine Razaimamonjy réputée proche du président malgache Hery a été transférée à la prison centrale d’Antanimora, à Antananarivo.

C’est la fin d’un feuilleton qui a ébranlé en quelque sortes les pouvoirs publics à Madagascar. Cette femme d’affaire, conseillère spéciale du président et membre fondateur du parti au pouvoir, HVM, poursuivi pour favoritisme à l’endroit de certaines entreprises dans l’attribution des marchés publics a été mise derrière les barreaux ce 12 juin.

Claudine Razaimamonjy a quitté l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (H.J.R.A.) d’Antananarivo, la capitale malgache, sous escorte policière. Direction la prison centrale d’Antanimora. La commission médicale de l‘établissement a tranché : son état de santé ne nécessite plus une hospitalisation.

Placée sous mandat de dépôt le 7 avril 2017 et après plusieurs coups de théatre le 22 avril : la femme d’affaires, dont le droit de séjourner à Maurice était sur le point d’arriver à son terme a regagné Antananarivo. À nouveau, elle avait été amenée à l’hôpital.

Sous forte pression diplomatiques, le Syndicat des magistrats de Madagascar (SMM) s’était insurgé contre toute « interférence et pression ».

Amie proche du couple présidentiel, Claudine Razaimamonjy avait été arrêtée à la sortie d’un match de basket à Antananarivo. Le ministre de la justice Charles Andriamiseza avait manifesté son mécontentement suite à sa première arrestation : il a critiqué le Bianco, affirmant que la détention de la milliardaire était arbitraire.